Publié dans Politique

Agression et violation de domicile - Une candidate - députée incriminée 

Publié le dimanche, 26 mai 2024

« Nous condamnons fermement la violence sous toutes ses formes, en particulier contre les femmes et les mères ». C’est la grande ligne d’un communiqué de la part de plusieurs groupes politiques, suite aux violences et intimidations faites à une mère de famille vendredi dernier. En effet, cette femme a été agressé par une candidate en course pour les législatives dans la Capitale. Enceinte de 7 mois, la victime suit actuellement des soins à l’hôpital. « En cette fête des mères, nous sommes venus soutenir Sarah Ismaellah, toujours à l’HJRA, poursuivant son traitement, luttant avec acharnement pour sauver son enfant de sept mois  après avoir subi des violences et des menaces ».

Issus du premier Arrondissement, les signataires sont des représentants du TGV (Tanora Malagasy Vonona), du TMH (Tanora Miandrandra ny Ho avy), de l’IFI (Isika Fikambanana), de l’association CS ANR, de l’association AFF, de l’association  ProANR, du TMT (Tanora Manolo Tanana), du FMDV association Anjara Masoandro et du FIAMA (Nadine Ramaroson).

Au chevet de la victime

Tahina Razanamahefa, candidate IRMAR pour le 1er Arrondissement, et second de la liste Augustin Andriamananoro, a conduit une délégation à l’HJRA pour soutenir la victime. Le communiqué dénonce aussi les entorses graves aux droits de l’homme et les abus de pouvoir de certains élus. « Les droits de l'homme, les droits des femmes, le droit de vivre dans leur foyer en paix ont été bafoués ». 

Mettre fin à l’impunité

D’autre part, les signataires du communiqué ont exhorté la population du 1er Arrondissement à mettre fin à de tels agissements. Non pas par la force, mais par le jugement des urnes. « Nous invitons les citoyens à ne plus voter pour cette candidate et de reconduire le mal à l’hémicycle de Tsimbazaza pour le bien de tous ». Les signataires incitent les électeurs à choisir des représentants plus respectueux. De plus, ils demandent une enquête approfondie pour faire la lumière sur cette affaire et punir les responsables, qu'ils soient haut placés ou non. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les observateurs électoraux sont également appelés à prendre leurs responsabilités.  « Nous appelons tous les responsables gouvernementaux à mener une enquête spéciale sur ce crime et cette violation de la loi afin qu’il n’y ait plus de « Tsy maty manota » dans ce pays.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Cercle vicieux brisé !
    Après avoir erré, tourné en rond dans le désert de l’indifférence et de la désolation durant des décennies, Madagasikara semble avoir pu tracer le chemin de la réussite, l’issue de secours ou la voie menant vers la sortie. Comme beaucoup d’autres du continent africain notamment des pays évoluant après le joug de la puissance coloniale française, la Grande île menait une vie d’errance d’une crise politique à une autre. La dernière en date, la longue crise de 2009 à 2014 fut particulièrement meurtrière pour l’économie nationale. Le pays s’enlise dans une misère insoutenable. Prise au piège à l’intérieur d’un système qui se referme par un verrou à double tour, la Grande île étouffe par strangulation ou par apnée. Un redoutable cercle vicieux actionné par un imparable tourbillon s’enfonçant vers le fond. A partir de 2019, le retour aux affaires du jeune visionnaire Rajoelina Andry Nirina, les choses commencent à ……

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